mercredi 12 février 2014

BG: Astane Nimvok


Fiche personnelle :


Nom : Nimvok
Prénom: Astane
Divinité : Menphina la Bien-aimante
Age : 25 ans.
Naissance : un petit village qu'on ne trouve pas sur les cartes.
Technique de combat : élémentaliste.
Savoir-faire : couturier/tanneur.




Famille :


Astane est un Hyur comme les autres, totalement banal et sans compétences sortant de l'ordinaire, a part peut etre ses talents de guérisseur. Fils unique aillant pris la route après le décès de ses parents, morts de vieillesse.




Mère : Evy, une femme au foyer, elle s'occupait d'Astane et de la maison lorsque son mari partait vendre les produits de leurs récoltes.


Père : Scorteth, Fermier dans l'âme, il fut légèrement dérouté lorsque son fils s'avéra doué pour la magie. Il ne chercha pas a en profité et lui offrit son soutien toute sa vie.


Caractère:


Jeune homme lunaire, il est souvent perdu dans ses pensées. Maladroit, il lui arrive des tas de mésaventures plus ou moins dangereuses lorsque sa malchance décide de frapper.



---------------------------------------------------------------------------------------------


Astane se baladait tranquillement à Gridania, l’air était frais mais le soleil qui perçait parfois la canopée réchauffait suffisamment la peau pour que les voyageurs n’aient pas besoin de se couvrir. Le mage arpentait sereinement les allées de la cité perdu dans ses pensées, cela faisait un moment maintenant qu’il songeait à faire un point sur sa vie, à poser sur le papier ses souvenirs, ses anecdotes et tous les passages de sa vie qui l’avait amené à ce qu’il était aujourd’hui. Certains étaient radieux et d’autre beaucoup plus sombre mais comme il avait désormais l’habitude de le dire, malheureux est celui, qui ne peut se réfugier dans ses souvenirs.




Il sourit distraitement et vu un peu tardivement qu’il était arrivé à sa destination. Il s’installa confortablement au pied d’un arbre et trouva une position confortable entre les racines. Il avait pris l’habitude de venir ici car ce lieu était en plein cœur de la ville mais étrangement calme et peu passant. Une cour d’eau coulait paisiblement au pied de l’arbre. Celui-ci émettait une douce mélopée délassant Astane et lui permettant de trouver la sérénité nécessaire pour écrire.




Il sortit sa plume et son encrier, il avait pris soin de confectionner un magnifique livre vierge avec l’aide de la guilde des tanneurs, il voulait que le réceptacle de sa vie puisse tenir dans le temps. En faisant rouler distraitement la plume entre ses doigts, l’érudit commença à ordonner son récit, à faire le ménage et à classer ses souvenirs méthodiquement, de la même manière qu’il tenait en ordre sa salle des archives. Puis les mots coulèrent sur le papier, avec douceur et force, a l’image du ruisseau qui courrait a ses pieds.


 


Citation :
Chapitre un : Toute aventure commence par une naissance 

 
Passons la mise en forme classique d’il était une fois un jeune fils de paysan banal, ce n’est pas ce que j’aurais voulu comme introduction au récit de ma vie.



Naguère fils d’un couple de paysans comme je l’indiquais peu avant, mon enfance fut celle de tout enfant de mon milieu, calme, paisible, cadencée au rythme des moissons et des foires d’empoigne des villages voisin. Je ne peux pas dire que j’ai eu une enfance misérable, enfant unique et aimé, je n’ai manqué de rien, que ce soit d’amour ou du soutient. Pas de traumatisme infantile m’aillant fait plonger comme énormément de gens de mon Age me semble-t-il sur la voie du mal et de la perdition.




Non, un enfant banal ou presque car très jeune, la guérisseuse du village avait prévenu mes parents du don que je semblais avoir. Une prédisposition a l’utilisation de la magie curative. Bien pratique me direz-vous pour soigner les traces d’un bagarre entre camarades de jeu. Mais qui aurait pu effrayer une simple famille d’agriculteur sans prétention. Mais ça ne fut pas le cas, je ne fus pas rejeté, mais toujours aimé et soutenu dans la direction que le destin semblait m’avoir choisie.




Vint le temps de grandir, à l’approche de l’adolescence, les premières contrariétés, un grand problème de timidité qui laisse encore des traces aujourd’hui et qui a grandement pénalisé le développement de mes relations sociales. Timidité muée en anxiété, parfois en panique ou mutisme, véritable cause perdue sentimentale, à cette époque je n’aurais certainement jamais pu brosser se portrait de ma personne. 



 


Astane ne put s’empêcher de sourire mélancoliquement en repensant a cette période de sa vie qui semblait être passée derrière lui que très récemment, grâce au travail de ses camarades de combat et de vie. Mais surtout grâce a Mélina, mais il est encore un peu tôt pour parler romance, l’érudit décida de se reconcentrer sur son récit.


 


Citation :
Une adolescence somme toute classique pour moi, balancée entre mes difficultés sociales et l’apprentissage archaïque et plus ou moins autodidacte de l’utilisation de ma magie. Mon premier échec fut celui de ne pas pouvoir sauver mon père. Certes la nature est immuable, nul ne peut aller contre le cycle de la vie et de la mort, mais avoir un tel pouvoir n’aurait-il pas pu me permettre au moins de soulager les douleurs de mon père. Je n’ai même pas pu l’accompagner convenablement lors des derniers moments de sa vie. Cela restera surement un des plus grands regrets de ma vie.


La mort est certainement la seule chose à laquelle tout être est confronté un jour. C’est un passage nécessaire pour comprendre le sens de notre passage sur ces terres. Un choc malheureux mais nécessaire, comme une ultime leçon donnée par un ancien a sa descendance. J’en suis ressortis grandit, comme si le souffle de la porte que mon père venait de fermer m’avais permis de franchir un cap.


Ma mère fut forte, bien plus forte que n’importe quelle veuve que j’avais déjà pu croiser. Hors de question de parler ici de femme éplorée, elle n’a jamais flanché. Aujourd’hui je sais qu’elle faisait ça pour moi, qu’elle ne voulait pas que je baisse les bras, c’est certainement ça le rôle d’un parent. Doubler les efforts pour porter son enfant lorsqu’un des deux vient à partir.


Durant cette période, j’aidai au mieux ma mère dans la gestion de la ferme, mais mon physique n’avait jamais été celui d’un fermier. Après quelques années, ce fut au tour de ma mère de nous quitter, une fin de parcours classique, une mort adoucie par les ultimes conseils d’une mère a son fils. Elle ne souhaitait pas que je reste ici, seul et bridé dans mes choix de vie. Elle avait fait en sorte de conclure la vente du domaine et avait gardé l’argent pour me permettre un nouveau départ. Je pense que ce fut le jour où j’ai dû verser le plus de larme. De tristesse d’abord, puis de peur, ne sachant pas vraiment ce que j’allais devenir arraché au cocon familial.


Je pris le temps de faire mon deuil et de régler les derniers détails du ventre du domaine. Je sus que ma mère avait pris la bonne décision lorsque mes pas me guidèrent hors des terres de mon enfance.  Ma première vraie aventure, le début du deuxième chapitre de ma vie.


 
Brasser ses propres souvenirs à ce point ravivait les émotions d’Astane, entre mélancolie et nostalgie. Des mémoires aux fragrances douces amères qui soulageaient le cœur du mage maintenant qu’elles avaient été couchées sur le papier.

Le jeune homme perdit son regard dans les effluves de l’eau, comme si celles-ci emportaient avec elles ces souvenirs pour laisser la place à de nouveaux. Le courant emportant ces bribes du passé de l’érudit pour leur faire vivre un ultime voyage.

Reprenant sa plume, il entreprit de démarrer son second chapitre.







Citation :
Chapitre 2 : A chaque aventure son voyage

Le grand départ, c’est avec une anxiété à peine dissimulée que je fis mes premiers pas d’aventurier sur Eorzéa. Et autant vous dire qu’avec aucune connaissance au combat et mon seul don pour la magie curative, je me doutais déjà à l’époque que le voyage n’allait pas être simple. Mais les périples sont formateurs comme le disais ma mère. Et je n’avais là encore peu, voir aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir vivre comme déconvenues.



Attaque en tout genre, kidnapping, course poursuite… Je ne vais pas m’attarder sur tout cela, car le résultat fut à peu près toujours le même, des larmes, des blessures et souvent un précipice… Aujourd’hui je ne peux m’empêcher de sourire en repensant au jour où j’ai cru qu’une tribu d’Ixal, qui m’avait en fait capturé, souhaitait me faire visiter leur village. La désillusion fut grande quand le moment de la prise de conscience fut venu. Le régime pain sec et eau croupie dura deux semaine avant que je ne réussisse à m’enfuir en coupant un des liens de la cage avec un verre de mes lunettes.

L’anecdote peut paraitre cocasse, mais ce jour-là j’ai bien failli y passer en tant que sacrifice au nom de leur mégère déplumée !

C’est ainsi que mes pas me portèrent par monts et par vaux. Entre les différentes bibliothèques des différentes citées états. Je n’osais jamais vraiment m’éloigner des routes principales de peur de me faire attaquer ou pire encore. C’est ainsi que j’ai pu améliorer mes connaissance, une vie d’érudit laissant peu de place aux relations sociale. En y repensant maintenant, je pense que mes seules interactions de l’époque furent celles que je pouvais avoir avec les indexes des différents lieux de connaissance.



 

Cette époque avait duré une bonne partie de sa vie de jeune adulte, se remémorant ces souvenirs, Astane ne pouvait pas retenir le sourire qui s’était accrocher à son visage, une belle époque, mais pour lui, le meilleur restait encore à venir. Le destin était joueur, mais il savait aussi apporter aux gens des moments de bonheurs qui ne servent qu’à être sublimé par les malheurs inévitable d’une vie.


S’accordant une petite pause, le jeune écrivain se leva pour se dégourdir les jambes, il en profita pour manger quelques noix et se félicita d’avoir choisi cet endroit en pleine car il ne serait pas harcelé par ses amis mogs qui semblent en ce moment tous atteint de malnutrition. Sa réserve de noix en faisant l’écho. Les mogs… S’était pendant cette période qu’il avait su s’en faire des amis, durant ses périples dans la forêt il avait plus d’une fois été perdu et à chaque fois son chemin lui fut redonné par une de ces créatures a prix fort en noix bien entendu.


Une fois la sensation d’engourdissement de ses jambes évanoui, il reprit place dans son siège naturel et reprit sa plume, le récit allait enfin aborder les moments qui l’avaient profondément changé.

 

Citation :
La forêt de sombrelinceul était, est  et sera toujours la région d’Eorzéa que je préfère. Et paradoxalement, celle où je me perds le plus souvent. Mais d’un autre côté, c’est certainement dans cette même forêt que j’ai fait mes plus belles rencontres. Les Kuro Shinju, ma deuxième famille, mon asile et terre d’accueil de l’époque, le lieu qui m’a vu grandir et briser petit à petit tous les murs qui cloisonnaient ma personnalité.

Mon manque de confiance, balayée par ma marraine, mon esprit combattif, renforcé par des chefs de guerre aux penchants dictatoriaux, cela reste mon avis, et à notre gardienne à tous Miya. Je me demande encore aujourd’hui ce qu’elle peut bien devenir et si elle va pour le mieux. Et mon premier amour, une histoire cocasse qui a commencé sur une histoire innocente de noix… Ce qui en y repensant aujourd’hui pouvait déjà être les premiers signes de l’éclosion d’une jolie relation. Mélina de son doux nom, une Miqu’ote au tempérament guerrier et innocent, drôle d’association n’est-ce pas ? Mais le tout rassemblé dans un esprit pure et sans malice, quoi que…

Passons les détails, c’est donc durant cette période que je pu constater les plus grands changements en moi, mais aussi où j’ai fait les pires erreurs m’aillant entrainé dans des situations désastreuse… Mon expédition à Ala Migho avait bien failli me couter la vie… Et pour quoi ? Pour ramener des informations que les compagnies avaient déjà récoltées des jours auparavant. Mais le destin avait été clément cette fois, celui-ci avait mis sur ma route un personnage tout droit sorti du passé, Adalrik… Un des premiers représentants de l’ordre des Kuro. Celui-là même qui plus tard était devenu notre chef.

Les évènements s’enchainèrent ensuite à une vitesse relativement folle. Le projet Dalamund de l’Empire, les frasques d’un légat fou, des attaques de pirates fantômes, l’assaut d’anciens ennemis des Kuro sortis tout droit du néant et l’arrivée des Remparts dans la balance. Je récupérais peu à peu de cet évènement qui m’avait vu privé de mes pouvoirs de mage blanc et d’une partie de ma vie. Mes alliés avaient remués ciel et terre pour me sortir de ce mauvais pas, allant même jusqu’à défier les pires démons a Mor’Dhona. Cet épisode était derrière moi mais ce jour-là, j’appris que la rancœur pouvait tout à fait traverser les âges.

Désormais, mes pas me guident sur la piste des Garlemaldais et du Projet Météore, ce soir je ne suivrais pas les autres sur le champ de bataille car une autre mission m’attend, je dois mettre au clair ce mystère afin de les prévenir au plus vite car ce pressentiment qui monte en moi n’a jamais été aussi grand.

Pour la première fois de ma vie, j’ai peur, mais pas pour moi. »



 

La plume s’était arrêtée sur les dernières lettres de ce chapitre. Astane du porter la main sur son poignet droit pour l’arrêter de trembler. Il avait peur… Le genre de peur viscérale que l’on ne peut éprouver que face à un danger de mort. Il leva la tête et pu apercevoir Dalamud que même la canopée ne pouvait plus voiler. Apôtre d’Apocalypse, annonciateur de malheur. Une chose était sûr, ce n’était certainement pas le signe du début d’une bon ère.



Astane jugea par la position du soleil que l’heure de son rendez-vous était venue. Il était maintenant un peu plus serein quand à la suite de son aventure, il envoya par le courrier postal son ouvrage à Mélina, il voulait au moins que celui-ci soit entre de bonne mains au cas où cette nuit ne se finisse pas sur un bon coup du destin.